Dans un entretien exclusif accordé à RFI, le Président Macky SALL s’est exprimé sur les événements de Mars 2.021, l’affaire SONKO- Adji SARR, les cas Khalifa SALL, Karim WADE et sur un éventuel 3ème mandat en 2.024.
C’est encore aux micros des médias étrangers que le chef de l’Etat a préféré évoqué les sujets qui font débat au Sénégal.
Pour les cas Karim WADE et Khalifa SALL, le Président Macky SALL de confier «Le débat s’est posé au Sénégal aussi. Est-ce que c’est une amnistie ou une sorte de réhabilitation ? Je ne sais pas trop. Moi je ne suis pas opposé, dans le cadre d’un dialogue, qu’on trouve une solution. Mais qui respecte le droit et la loi. Oui, j’y suis favorable, je l’ai déjà dit au cadre unitaire de l’Islalm au Sénégal qui intervient beaucoup pour pacifier le milieu politique. Non, je ne suis pas opposé à l’esprit, mais il faut trouver la bonne formule».
Concernant les événements de Mars 2.021 et l’affaire SONKO-Adji SARR, le chef de l’Etat de préciser «Ces émeutes ont entrainé, malheureusement, 14 décès. De jeunes gens. Il y a un dossier pendant en Justice et ce dossier sera traité. La commission d’enquête dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne, avec des enquêtes internes, elle attendra que l’enquête nationale se fasse et que ses conclusions soient connues. Là-dessus c’est à la justice de trancher. Moi je n’ai plus rien à dire sur cela.
Ce que je peux vous dire par contre, c’est que ce qui s’est passé en mars ne se passera plus dans ce pays. On ne peut plus laisser les gens, sous quelques prétextes que ce soit, mettre à feu et à sans les biens publics comme privés, comme ça de façon volontaire. Il ya un dossier pendant en justice et je peux vous rassurer que ce dossier sera traité».
Toujours dans cet entretien accordé à RFI, le Président de la République est revenu sur la question du troisième mandat. «Ce débat je le traiterai en temps voulu. Et les sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr, c’est que je ne ferai jamais un acte qui soit antidémocratique ou anticonstitutionnel puisque je suis profondément démocrate. Maintenant je décide moi de parler quand le moment sera venu, pas maintenant».
Macky SALL campe alors toujours sur sa position du « Ni oui, ni non ».
«Attention, le ni oui ni non il faut bien le comprendre. Au journaliste sénégalais qui me disais pourquoi je ne veux pas répondre, je lui ai répondu que si je dis oui je veux être candidat le débat va enfler, on ne va plus travailler parce qu’il y aura la matière pour les spécialistes de la manipulation et de l’agitation. Si je dis non dans mon propre camp les gens ne travailleront plus non plus. On sera dans une dynamique de se préparer tout de suite pour l’élection. Or moi j’ai un mandat à exercer, le peuple m’a confié un mandat je dois travailler pour le Sénégal».
Sur la question, à quand la réponse «Je ne peux pas, à trois ou quatre ans de l’échéance satisfaire simplement la curiosité de ceux qui n’ont de centre d’intérêt que l’élection. Ils attendront le moment que j’ai choisi. En tout cas jusqu’au moment où ce débat sera inévitable. Aujourd’hui il n’y a pas de réponse. Aujourd’hui c’est le travail. La eéponse ce sera quand je le déciderai avec l’aide de Dieu », répond le Président SALL».
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