Je me placerai sous le baobab de ton temple
Quand la nature sera mon matériau;
Je serai un crabe sur la grève ample
A la recherche d’un grand terreau
Et si j’écrivaille ou si mon Pégase est rétif
La plume déraille par ton charisme primitif.
C’est au sein de ton territoire
Que le petit pasteur a vu le jour
Et quand la muse me rend visite chaque soir
Le rêve fait ton éloge sans recours.
Que ta chaleur qui émane dans chaque coin
Me berce encore encore
Que ses rayons qui traversent de loin
M’assigne une voix d’or.
Si Grèce et Rome sont les monastères
De culte des grands Cygnes
Phébus, cité de mes grands pères
Ta splendeur divinement reste mon viril signe
Et il ne suffit que je m’extasie de votre entourage
Décrit par le carrefour de vos riches cultures
Peul, Sereer, Manding, Joola,… ornant ces parages
Qui, ma terre et origine, me rassurent.
Oh Mamacounda!
Mon âme, frémie d’une jeunesse sans route d’avenir meilleur contrairement à mes vaillants ancêtres, prie éternellement dans votre somptueuse forteresse de les faire aimer la terre des aïeux ou le domaine champêtre car c’est en se faisant une avec elle qu’on s’évade des bandes de séquelles.
…Quand je regarde l’azur et que j’aperçoive toujours un être plumé de bon augure qui solfie d’une mélodie enivrante, j’écoute le silence d’un repos éternel humé par la joie venant des antres de vos braves femmes garantes
Tamba! C’est au sein de votre territoire que le petit pasteur a vu le jour et quand la muse me rend visite chaque soir, le rêve fait votre éloge dans sans recours.
En attendant que je vous vénère dans mon inconnue tour d’ivoire chez les Cygnes, ma glossolalie parlera votre nom au-delà des mers.
Tamba, ville des hommes dignes.
BABA GALLÉ, Le Petit Berger/ L.P.I. Média- SN
Tambacounda
c’est bien